Les vers gastro-intestinaux en volaille Bio

Presque tous les éleveurs de volailles sont confrontés à ce problème : les vers gastro-intestinaux parasites. Les dégâts causés aux poules peuvent être importants, c'est pourquoi il est important de contrôler la pression des vers. Dans cet article, nous abordons le sujet de la pression d’infestation en vers et expliquons comment vous pouvez mesurer cette pression actuelle dans votre entreprise.

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Qu’est-ce que la pression des vers exactement ? Et quelles espèces sont communément rencontrées?

La pression des vers représente le nombre de vers présents dans le troupeau à un moment donné. Cela concerne aussi bien les vers adultes que les œufs de vers. Plusieurs études européennes et une enquête menée par Reudink auprès d'éleveurs de volailles biologiques aux Pays-Bas et en Allemagne montrent que quatre types de vers en particulier sont présents dans les proportions ci-dessous

(Figure 1 types de vers dans l'exploitation basée sur l'enquête de Reudink).

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Quelles sont les conséquences des vers gastro-intestinaux parasites ?

Lorsqu'il s'agit d'une infestation de vers ronds, grands et petits, vous ne devriez en principe rien remarquer dans le troupeau, à partir d'une pression de vers faible à moyenne. Les problèmes ne surviendront probablement que lorsque la pression des vers augmentera davantage ou si un autre facteur de stress survient, comme une infection à E.Coli ou une maladie respiratoire due à un changement du climat dans le bâtiment. Cependant, l'infection par le petit ascaris présente le risque possible de contamination supplémentaire en histomonas, qui provoque la maladie Black Head (histomonose), provoquant une mortalité élevée. Tout cela rend le contrôle de la pression des vers important, ce qui fait du déparasitage une mesure fréquemment utilisée.

Si la pression d'infection du gros ascaris est très élevée, un blocage de l'intestin peut être provoqué. Les vers absorbent également les nutriments qui leur sont réellement destinés. Avec une pression parasitaire élevée, les poules peuvent compenser par une consommation alimentaire plus élevée ou avoir moins de nutriments disponibles pour la production d'œufs. Cette dernière peut se manifester par un niveau de production plus faible, une diminution du poids des œufs ou se manifester par d’autres facteurs liés aux œufs. Les nématodes peuvent causer des dommages aux intestins ou à d'autres organes car ils se nichent dans la paroi intestinale, ce qui peut entraîner de la mortalité. En cas d'infection par les nématodes, il est indispensable de vermifuger le troupeau.

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Comment mesurer la pression d’infection en vers ?

Pour contrôler la pression des vers, il est prudent de déterminer d’abord la pression actuelle des vers dans votre exploitation. Ceci peut être fait de deux façons; en inspectant le tractus gastro-intestinal de plusieurs poules par poulailler ou en prélevant des échantillons de fientes. L'inconvénient d'une inspection gastro-intestinale est qu'un nombre raisonnable d'animaux doivent être sacrifiés pour fournir une image représentative de la pression des vers. C'est pourquoi nous recommandons de prélever d'abord des échantillons de fumier. Le nombre d’œufs de vers par gramme de fumier est exprimé en nombre, la valeur OPG (œufs par gramme). La valeur OPG des vers ronds est affichée séparément de celle des nématodes. L'interprétation de la valeur OPG dépend du type de ver, de l'historique d'exploitation et des caractéristiques du troupeau. Discutez du plan de contrôle avec votre vétérinaire, en fonction des informations disponibles. De manière globale : lorsque les valeurs OPG augmentent rapidement, il est judicieux de prélever plus souvent des échantillons de fumier ou d'envisager un vermifugation en concertation avec le vétérinaire avicole. Si des nématodes sont détectés, il est sage de prendre des mesures immédiates.

En tenant compte de cela, la détermination régulière de l'OPG est une bonne méthode pour avoir un aperçu de l'évolution de la pression d’infection en vers. Nous recommandons donc de prélever des échantillons de fumier toutes les deux semaines jusqu'à l'âge de 30 semaines. Si les poules ont plus de 30 semaines, un cycle de quatre semaines est suffisant. Plusieurs entretiens avec des vétérinaires aviaires de diverses pratiques ont montré qu'un échantillonnage correct du fumier est très important pour une bonne représentation de la pression des vers.

Vous trouverez ci-dessous 5 conseils pour prélever un échantillon de fumier correct :

  1. Ne collectez que des fientes fraîches qui contiennent encore un peu d'humidité, provenant du système. Ne pas prélever de fientes provenant de la zone de parcours libre
  2. Ne collectez pas les fientes à un seul endroit, mais dans toute l'étable.
  3. Recueillir au moins 40 fientes plus 10 fientes caecales pour un échantillon de fumier (les fientes normales ont plus de forme, les fientes caecales sont brun clair et plus humides)
  4. Bien mélanger les fientes collectées
  5. Conservez les échantillons de fientes dans un endroit frais (0-8ᵒC) avant de les expédier ou de les remettre au vétérinaire.

Discutez du plan de gestion de la charge parasitaire avec votre vétérinaire, en fonction des résultats de l'OPG.

Vous souhaitez en savoir plus sur les infestations en vers gastro-intestinaux et leurs conséquences ? Ou souhaitez-vous de l’aide pour un prélèvement correct de fientes ? Prenez contact avec votre représentant en poules pondeuses ou votre vétérinaire.